1er Appel du FDCT/PAIC-GC : Les bénéficiaires à l’« école de la bonne gestion » 

Le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) avait proclamé, le 25 mars 2021, les résultats de son 1^er appel à projets dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC). 74 projets ont été retenus pour un financement de 1 289 887 336 FCFA. Conscient des difficultés dont certains bénéficiaires pourront faire face dans la mise en œuvre de leurs projets, le FDCT a alors initié un atelier de renforcement de leurs capacités, les 7 et 8 avril 2021 à Ouagadougou. Les participants, bénéficiaires donc dudit 1er appel à projets du FDCT/PAIC-GC, venus des quatre coins du Burkina Faso vont alors s’outiller sur comment gérer au mieux leurs projets.

Yaya Soura (milieu), accompagné des experts qui dirigeront les travaux

Selon le Directeur des études et de l’assistance technique du FDCT, Yaya Soura, l’objectif à travers cet atelier est qu’effectivement, « les opérateurs puissent pouvoir gérer au mieux leurs projets. Qu’ils puissent conduire un projet sans s’exposer à des risques et pouvoir eux-mêmes définir un cadre de gestion adapté. Et nous allons les accompagner dans le suivi. Une fois que le projet est géré au mieux, naturellement les résultats sont au rendez-vous ».

Alors, pour ces 48 heures d’échanges, quatre modules seront étayés. Il s’agira d’entrée de jeu d’introduire les acteurs sur la gestion de projet. Il sera essentiellement question de leur donner les éléments fondamentaux pour une bonne gestion de leur projet. Ensuite le deuxième module va s’intéresser à la gestion des contrats de subvention. Quelles sont les règles applicables en la matière ? Quels sont les droits et devoirs vis-à-vis du contrat que les bénéficiaires signent avec le FDCT ? Le troisième module table sur le suivi-évaluation des projets que le FDCT a mis en place. Il faudra dans ce volet arriver à pouvoir renseigner un ensemble d’indicateurs qui permettent au FDCT de pouvoir mettre en place des rapports financiers et narratifs. Enfin les experts de l’atelier vont se pencher sur la nomenclature des pièces justificatives. Parce que dans la mise en œuvre de ces projets à financer, tous les coûts ne sont pas éligibles.

Les participants ne pouvaient tous être contenus dans une salle

Toujours dans son explication, Yaya Soura a informé que les participants se verront aussi renforcer leurs capacités sur le droit d’auteur. Parce que, dit-il « nous sommes dans les œuvres de l’esprit. Il faut que l’opérateur puisse pouvoir prendre les garde-fous pour protéger son œuvre ».

Accompagné de Jerôme Zoungrana, Directeur de la coordination des projets programmes au ministère en charge de la culture, ce dernier a clairement soutenu tout l’intérêt d’un tel atelier pour les participants. A l’en croire, fournir encore plus des outils pour une bonne gestion des projets est si pertinent.

Malick SAAGA