Diane Bassolet, mannequin burkinabè : Du rêve à la profession
Diane Bassolet est une mannequin burkinabè de l’Agence Models and Events Agency (MEA). Elle est nominée, pour la deuxième année consécutive aux 12 Personnalités Culturelles de l’Année (PCA), dans la catégorie, Prix Doris Dabiré ou Mannequin de l’année. La jeune mannequin aura peut-être la chance de décrocher le tout premier trophée de sa carrière au soir du 29 janvier 2021 à Ouagadougou. Nous l’avons reçue, le 19 janvier 2021 au siège de Kulture Kibaré, pour des échanges portant sur son parcours et aussi ses projets. Comment est-elle arrivée dans le mannequinat ? Quelles sont les difficultés auxquelles elle fait face ? A quoi aspire-t-elle en tant que mannequin bien qu’elle soit assistante bilingue dans une structure et promotrice de Foodex Services ? Didi la Star, comme l’appellent affectueusement ses proches, s’est livrée à cœur ouvert.
Un rêve devenu réalité
Originaire de Réo, dans la province du Sanguié, Diane Laeticia Bassolet, depuis la tendre enfance, est passionnée de mode. A l’en croire, elle a toujours été séduite par tout ce qui est « beau ». Son rêve à cette époque, être un jour au centre de la finesse et de l’esthétique d’où son penchant pour le mannequinat. Depuis son cursus primaire jusqu’au parcours universitaire, Diane n’aura pourtant pas la chance de défiler, un seul jour, sur un T. 2015, sa maîtrise en droit des affaires en poche, elle peut désormais saisir l’opportunité de marcher sur un podium, grâce à son amie, Mariam Thiam, co-fondatrice de MEA. « J’ai une amie, une grande-sœur, une devancière dans le milieu qui m’a approchée pour me dire, tu aimes la mode et pourquoi tu n’essaies pas le mannequinat ? Je lui ai répondu que je n’y avais pas pensé. J’avais aussi de la réticence, car le mannequinat est plein de préjugés. J’étais un peu inquiète quant à la proposition. Mais je me suis dit, pourquoi pas ? Comme c’est une grande-sœur qui est déjà dedans et que je la respecte, pourquoi ne pas essayer de m’y lancer aussi ? », a expliqué Diane Bassolet.
Diane dans toute sa splendeur
Les premiers pas dans le mannequinat
Alors, au cours de Folie de Mode 2015, la jeune fille, novice, sur insistance de Mariam Thiam, se présente au casting qu’elle réussit brillamment.
Faire ses pas dans le mannequinat et poursuivre une carrière professionnelle est une décision qui mérite l’avis des parents. En la matière, Diane a avoué avoir eu la chance d’être comprise et soutenue par son entourage dont ses géniteurs. « J’ai la chance d’avoir des parents qui me comprennent. Quand je prends une décision, ils me demandent si j’ai réfléchi au préalable aux conséquences des actes que je vais poser ? Je leur dis que j’ai muri la réflexion, parce que je suis majeure maintenant. Franchement je n’ai pas eu vraiment de difficultés », a confié la mannequin. La seule difficulté qu’elle a relevée, concerne les différents cachets. « Il y a des évènements où le cachet n’est pas consistant. Et c’est vraiment ça, ma vraie difficulté. Car pour vivre du mannequinat au Burkina Faso, c’est un peu compliqué », a-t-elle souligné.
Les atouts physiques
Devenue professionnelle, comme elle en a rêvé, le mannequinat ne relève pourtant qu’au second rang. Puisque Diane Bassolet est aussi assistante bilingue en temps plein dans une structure de la place et fondatrice de Foodex Services, sa structure de restauration.
Grande de ses 1m80 avec ses 63 Kg, son physique naturellement dressé et bien arrondi au niveau de la hanche, Diane ne peut qu’être une top model enviée et chérie par Mariam Thiam et Oumou Compaoré. C’est donc sous la houlette de ces deux promotrices de mode au Burkina Faso qu’elle exerce son mannequinat de façon professionnelle.
En 6 ans de carrière, Diane a déjà parcouru le Ghana (Ashu’A Fashion, défilé de lancement de collection), le Benin (FESMMA), le Niger (Niamey Fashion Week) et bien évidemment le Burkina Faso (Ouaga Fashion Week ; Mod’Afrik ; les Nuits de la Mode ; FESPACO ; SIAO ; etc.). Sa fiche technique renseigne qu’elle a même participé à une publicité de Megamonde ; à une campagne de publicité du jus Gôze, etc. Mais a-t-elle engrangé des lauriers durant ses 6 ans de parcours?
Diane à Kulture Kibaré
En attendant de brandir peut-être le tout premier trophée de sa carrière aux 12 Personnalités Culturelles de l’Année (12PCA), cette année, puisqu’elle est nominée dans la catégorie, Prix Doris Dabiré ou le Mannequin de l’année, Diane nourrit l’ambition de s’exporter dans le monde entier.
Ses aspirations, c’est de s’imposer dans le mannequinat au niveau international. Elle a invité les professionnels de la mode à la propulser à une échelle mondiale.
Malick SAAGA
