Art culinaire : Tout un festival pour le « Mouï Kolgo »
Un Festival « Mouï Kolgo », vous en avez certainement entendu parler. Il se tiendra du 11 au 14 février 2021 à Ouagadougou. Une toute première édition qui tente de poser les jalons dans la capitale avant de s’étendre sur tout le territoire national.
L’initiative est de Jean Pierre Tapsoba. Parti de l’idée que le Burkina Faso dispose des meilleures recettes culinaires, travailler à les faire connaître au monde entier serait pour lui, si judicieux.
Alors, dans la plupart des pays d’Afrique occidentale notamment au Burkina Faso, le plat de riz reste une recette très prisée par les populations. Il y a cependant plusieurs façons de le cuisiner. Les Burkinabè semblent ces dernières années se focaliser plus sur le « Mouï Kolgo » ou riz gras au soumbala en langue mooré. Presque tout le monde en raffole. Dans les restaurants, maquis et autres espaces gastronomiques, ce mets bien assaionné du soumbala, a une forte demande. Quoi de plus normal que de le vulgariser, le promouvoir à travers un évènementiel culturel et économique ? En fait, créer un cadre d’échanges autour du « Mouï Kolgo » et aussi d’autres mets locaux du pays.
C’est dans une telle dynamique que s’inscrit le jeune promoteur, Jean Pierre Tapsoba, d’où la tenue du FEMOK en vue de « proposer un lieu convivial propice aux échanges, de mettre en relation lors de ce festival des personnes qui souhaitent partager, des envies, des idées et des loisirs ».
Le Festival « Mouï Kolgo », est annoncé pour les 11, 12, 13 et 14 février 2021, à l’espace Morène, à Ouagadougou, quartier, Patte d’Oie. Cette nouvelle édition entend selon l’organisation, encourager tous les participants à travers des attestations de participation pour mieux les inciter à maintenir la flamme du Mouï Kolgo dans le paysage culinaire du Burkina Faso. Le FEMOK qui nait, a pour ambition de s’étendre sur tout le territoire national, dans les années à venir.
Si le candidat malheureux à l’élection présidentielle 2020 au Burkina Faso, Eddie Komboïgo, par ailleurs Président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), a manqué l’occasion de mettre « l’accent sur la valorisation des mets burkinabè », comme il l’a clairement mentionné dans son projet politique intitulé « Un nouveau pacte pour l’édification d’un Burkina de paix et de prospérité », il trouvera par contre là, mille et une raisons pour soutenir le FEMOK, qui entend valoriser le « Mouï Kolgo », un mets burkinabè. Il ne serait donc pas désavantageux pour Jean Pierre Tapsoba et son équipe d’approcher le « richissime expert-comptable burkinabè, Eddie » pour un soutien surtout financier en vue de réussir cette toute première édition.
En attendant des compléments d’information pour le déroulement proprement dit des quatre (4) jours d’activité, avec le comité d’organisation du FEMOK, inscrivez cette date dans vos agendas.
Malick SAAGA