Clap ciné 2020 : L’ISIS-SE expose le savoir-faire de ses étudiants
L’Institut supérieur de l’image et du son/Studio école (ISIS-SE) a organisé, dans l’après-midi du 5 octobre 2020 à Ouagadougou, le lancement du Clap ciné 2020 pour la réalisation de 21 films de ses étudiants.
C’est dans la cour de l’Institut supérieur de l’image et du son/Studio école (ISIS-SE), que s’est tenu le lancement officiel de clap ciné 2020. Il s’agit d’une activité où les films d’école, à réaliser par les étudiants dudit établissement sont annoncés. Pour cette année, 21 projets de films académiques ont été dévoilés. Ce sont 17 films fictions contre 4 films documentaires. Les étudiants en deuxième année proposent des réalisations de 6 minutes, ceux en Licence, des films de 13 minutes et ceux enfin en Master, 26 minutes.
Le clap ciné vise à exposer l’étudiant de l’ISIS-SE et son savoir-faire, mais également à lui donner l’opportunité d’être sélectionné au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) dans la catégorie des films d’école.
Issa Tiendrébéogo est de la filière réalisation à l’ISIS-SE. Il a proposé deux projets, « L’échec » (6 minutes) et « La corde » (13 minutes). « Mon objectif, c’est d’abord de montrer mon savoir-faire. C’est très important. Je suis venu à l’ISIS-SE, j’ai appris. Si je réalise des films comme si je n’étais pas issu d’une école, quelque part, ça ne va pas. Par exemple, le film de 13 minutes, s’il est de belle facture, il peut être sélectionné au FESPACO dans la compétition des films d’école. Dans mon for intérieur, j’aspire à ce que ce film soit sélectionné », a expliqué l’étudiant réalisateur.
Le Directeur général de l’ISIS-SE, Souleymane Ouédraogo a, au cours de la cérémonie présenté l’établissement qui fonctionne sous la tutelle du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT). Créé en 2006, l’ISIS-SE a pu former jusque-là, 200 étudiants de 19 nationalités.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre en charge de la communication; les chefs de la diplomatie cubaine et de la diplomatie chinoise; le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme et bien d’autres personnalités. « La jeunesse que nous avons vue aujourd’hui, formée et bien formée est un signe que le cinéma burkinabè, le cinéma africain a de l’avenir », foi du ministre Abdoul Karim Sango.
Malick SAAGA