Bobo-Dioulasso : Ouverture d’un atelier de capitalisation sur la contribution de la Culture

Bobo-Dioulasso : Ouverture d’un atelier de capitalisation sur la contribution de la Culture

Il s’est ouvert, ce 1er octobre 2020 à Bobo-Dioulasso,  un atelier de capitalisation des conférences de diffusion des résultats du colloque national de Dori. Organisé par le Ministère de la culture des arts et du tourisme (MCAT) en partenariat avec le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), les 48 heures d’échange seront marquées par la présentation du rapport général des conférences de diffusion, la compilation de la synthèse des 12 communications régionales, l’examen critique du processus de diffusion.

A l’ouverture des travaux, le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT), Abdoul Karim Sango, a cité le professeur Laurent Bado, qui disait dans son livre Fraternité d’abord : « Si pour toute société humaine, la culture est un élément de vie et une source de puissance, aucune société ne peut être forte sans la conscience de son passé qui seule détermine et conditionne son avenir ».

Pour lui, la culture est une question fondamentale par laquelle l’on aurait dû commencer avant d’examiner toutes les autres dans la lutte contre l’extrémisme violent, a indiqué la Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MCAT (DCPM/MCAT).

Pour lui, la culture est une question fondamentale par laquelle l’on aurait dû commencer avant d’examiner toutes les autres dans la lutte contre l’extrémisme violent, a indiqué la Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MCAT (DCPM/MCAT).

Après avoir invité les participants à l’atelier à partager des idées innovantes, le ministre Sango a remercié de nouveau, entre autres, le PNUD et les autorités coutumières et religieuses qui ont épousé et porté remarquablement le projet, depuis novembre 2018.

La vision du ministre Sango est saluée par les participants

A la suite de la présentation du rapport général par le conseiller technique, Ousmane Djiguemdé, ont réagi  les participants à l’atelier de capitalisation des conférences de diffusion  du colloque national de Dori sur l’extrémisme violent et les valeurs  de référence, à en croire toujours la DCPM/MCAT.

Lucien Zouré, communicateur de la région du Centre-Est, a laissé entendre que le  ministre Sango sait où il va, en ce  qui concerne les politiques culturelles.

Il l’a salué et avec l’équipe qui l’accompagne, expliquant que son initiative contribuera à vaincre le mal de l’extrémisme violent.

Monseigneur Dabiré, évêque de Diébougou, a également remercié le ministre pour l’initiative, en laquelle des compatriotes n’avaient pas cru au début du projet.  Selon lui, « Nous posons les bases sur lesquelles vont se construire le pays, car il n’y a pas de pays sans valeurs » .

Pour Abidina Boubacar  Barry, communicateur  du Sahel, « Si on avait eu le ministre Sango dès la formation du premier gouvernement de Roch Kaboré, la crise  sécuritaire n’aurait probablement pas atteint une  telle ampleur ». Le ministre est un visionnaire  qui va certainement contribuer à endiguer le terrorisme, a-t-il soutenu.

Quant à  Abbé Jean Baptiste Traoré, il a invité à prendre en compte la diversité ethnique et culturelle du Burkina Faso.

Le directeur régional de la Culture, des Arts et du Tourisme du Centre Ouest  a souhaité que le rapport fasse ressortir les valeurs culturelles de référence communes aux 13 régions du Burkina Faso.

Bruno Doti Sanou, communicateur de la région des Hauts-Bassins, a suggéré pour sa part, de mettre l’accent sur la méthode dans le rapport.

Cheick Oumar Traoré, lui a posé la question de savoir, comment partager les valeurs de référence dans une société où  la communication devient difficile entre les familles, recluses  de plus en plus sur elles-mêmes ?

Source : DCPM/MCAT

Agencé par Ram OUEDRAOGO

CATEGORIES
MOTS-CLES
Partager

COMMENTAIRES

Wordpress (0)