K-Djoba : Où sont passés Don Asley et Docteur Key ?

Les fans de Don Asley et Docteur Key sont à bout de patience. Plus d’une douzaine d’années maintenant qu’ils attendent en vain le deuxième album du groupe K-Djoba.  Les deux compagnons qui composent cette formation musicale hip hop, se sont comme fondus dans la nature.

Où est passé le groupe de rap, K-Djoba ? Le duo, Dons Asley  et Docteur Key a pourtant connu un franc succès avec son premier album intitulé « Limania », sorti en 2007. Les deux furent immédiatement sacrés Kundé de la meilleure révélation  et Kundé du meilleur clip vidéo en 2008. Ce fut une belle aventure, d’entrée de jeu et les acolytes égrenaient les scènes nationales de presque tous les festivals et autres manifestations culturelles. Ils conjuguaient le succès au quotidien. Et voilà, juste après quelque temps, ce fut un long silence radio jusque-là. Qu’est-ce qui n’a pourtant pas marché ? Étaient-ils inscrits dans une sorte de mode avec l’ascendance du hip hop à l’époque ou aspiraient-ils vraiment  à une carrière artistique professionnelle ? 13 ans après, qui sont-ils devenus ?

Docteur Key et Don Asley (droite)

En 2015, Don Asley nous confiait que si le groupe peinait à revenir avec un second album, c’était simplement qu’il manquait de financement. Une mauvaise gestion financière ? Parce que du succès, K-Djoba en a eu avec son premier opus ? Dans la même année 2015, le duo avait refait surface avec un single intitulé « Touche pas à ma constitution ». L’oeuvre fut malheureusement un échec et le poussin s’étouffa vite dans l’œuf.

Si Docteur Key, coiffeur de son état, s’est aujourd’hui mû en promoteur de festival, son binôme Don Asley a opté pour l’arrangement au studio. Reviendront-ils un jour dans le circuit discographique avec un nouvel album ? De toute façon, il n’y a point d’étonnement de constater des artistes ou des formations disparaître des radars du monde musical après un succès. Des cas sont légions.

Peut-être que le succès est souvent un mauvais conseiller ou peut-être que l’artiste burkinabè n’a pas d’ambition. Sans porter de jugement, laissons l’avenir nous situer le sort du groupe K-Djoba.

Malick SAAGA