Temps de confinement : L’artiste doit continuer à donner du spectacle autrement
Le secteur de la culture, depuis l’apparition de la maladie du coronavirus, est le secteur qui paie le plus lourd tribut. Quarantaine et couvre-feu obligent, toutes les manifestations et activités culturelles ont été rangées depuis lors dans les tiroirs en attendant des jours meilleurs. L’occasion faisant le larron, d’aucuns ont trouvé la parade en jouant la carte de la sensibilisation au respect des gestes barrières.
Tandis que d’autres artistes préfèrent se plaindre, ou mieux exiger des mesures d’accompagnement. La seule réponse, d’ailleurs du Gouvernement à leur cri a été « la suppression des charges et taxes imposables à l’organisation des activités culturelles ». C’est tout ! C’est dire que depuis le début de la pandémie, le premier secteur à subir les dégâts et dommages est le dernier à être pris en compte dans les mesures d’accompagnement de l’Etat. Triste!
Mais que fait-on pour ne pas perdre la main, disons « perdre la voix » ou son talent durant ce temps morose et la quarantaine? Ou plus concrètement, que fait-on pour égayer, tenir en haleine ou mieux rester en contact avec ses fans ou les mélomanes?
Ailleurs, notamment en Europe (France, Espagne, etc.), ou en Afrique du Nord (Maroc, Tunisie, etc.), des artistes toutes branches confondues (musique, danse, théâtre, etc.) initient, durant les heures de quarantaine ou le confinement, des « spectacles » via leur page Facebook.