Star à la barre : Greg Burkimbila et ses belles amours
Artiste-chanteur très chouchouté par la gent féminine, Greg Burkimbila avait marqué les esprits avec sa percée fulgurante en 2012 sur la scène musicale. Notre « tombeur de filles » est-il un coeur pris ou à prendre ? Brisant avec le silence, il nous parle de son côté jardin en divulguant ses plus belles réalisations, ses belles amours de la vie. Le « rossignol » de la musique burkinabè s’expose à vous dans ce numéro de Star à la barre.
Nom : SONG-NABA
Prénom : Tongnoma Grégoire
Pseudo : Greg Burkimbila
Activité professionnelle : Artiste musicien chanteur
Votre philosophie de vie : Je n’ai pas à choisir ce qui est bien pour les autres. Ce choix ne m’incombe pas. Je vis ma vie et je laisse les autres vivre la leur. Ce qui est bien pour autrui, je ne peux le savoir mieux qu’autrui lui-même.
Votre principale qualité : J’aime la perfection. Je n’aime pas rester sur ma soif. Quand j’ai du travail à faire, je me mets à fond.
Votre principal défaut : Je suis très rancunier. Je me fâche très rarement, mais quand ça arrive, j’ai peur de dire que c’est pour toute l’éternité. Mais il faut avoir fait quelque chose d’inhumain pour que je me mette dans cet état.
Votre compagnon modèle : Honnêtement je n’ai pas encore trouvé. Il faudra être un ange pour le devenir.
Ce que vous haïssez dans la vie : Que l’on me dise ce que je sais déjà. Ça me met hors de moi.
Le bonheur selon vous : La paix du cœur.
Votre genre de femme : Très simple et humaniste.
Votre situation sentimentale : Le cœur de Burkimbila est pris. Mais, il y a toujours de la place pour ces personnes qui veulent m’aimer en tant qu’artiste.
Votre plus belle réalisation : Mes enfants, Shannelle et Amaury
Votre loisir préféré : Passer du temps avec mes enfants en jouant avec eux.
Votre meilleur souvenir : Quand ma mère est montée sur scène pour me serrer dans ses bras lors de mon tout premier concert à la Maison du peuple. J’ai pleuré de joie et en même temps de tristesse parce que mon père n’était pas là pour l’accompagner. J’espère que depuis le ciel, il est fier de l’homme que je suis devenu.
Votre pire bêtise : Un jour en classe, j’ai dessiné un joli cow-boy qui tenait un revolver. Je l’ai ajouté un très long sexe qui traînait par terre. Ma voisine de classe m’a dénoncé et cela m’a valu des coups de fouets de la maîtresse. Depuis ce temps, je recherche ma voisine pour venger.
Votre plus profond regret : La veille du décès de mon père. Je l’ai salué en restant au seuil de sa chambre. Je craignais de le déranger si je rentrais. Je ne savais pas que je n’allais plus le revoir de son vivant. Je n’ai donc pas pu lui faire mes adieux. Et jusqu’aujourd’hui, il m’arrive de me le rappeler tout en larmes.
Votre star burkinabè préférée : A défaut de ne devoir et de ne pouvoir faire un choix sur toute cette pléiade d’artistes que j’apprécie énormément, je porte le choix sur ma pauvre et humble personne. Là, on évitera tout risque de conflit.
Votre mets préféré : Le babenda bien chaud accompagné de tô couché, piment frais partiellement écrasé. Et le tout couvert avec du beurre de karité.
Le personnage de rêve de votre vie : Honnêtement je cherche mais je ne trouve pas.
Votre pays de rêve : Le Burkina Faso
Votre livre de chevet : Je ne lis presque pas. Par contre, je lis beaucoup sur les forums, Google, les astuces sur la musique. Je ne pense pas que nous parlons de la même lecture.
Votre emblématique idole sur terre : Ma mère
Votre source de motivation : Ma famille, et toutes ces personnes qui m’aiment.
Recueilli par Kulture Kibaré