Promotion des œuvres audiovisuelles et cinématographiques : Les mutuelles des travailleurs du MCAT à l’œuvre
Les mutuelles des travailleurs du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) ont organisé une soirée cinématographique, le 12 février 2020 au Ciné Neerwaya. Il y avait à l’affiche, le long-métrage « Une vie de rêve » du réalisateur Abdoul Aziz Nikièma.
La soirée cinématographique a été une organisation conjointe de trois (3) mutuelles des travailleurs du MCAT. Il s’agit de la Direction générale du Cinéma et de l’Audiovisuel (DGCA), du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et enfin de l’Institut Supérieur de l’Image et du Son-Studio Ecolé (ISIS-SE). L’initiative est partie d’un constat, à entendre Hamadé Maïga, porte-voix de l’ensemble des trois mutuelles, qui révèle que depuis un certain temps, la population ne fréquente plus les salles de cinéma. Cela est dû à une psychose liée à l’insécurité, explique-t-il, ou simplement la population a perdu cette habitude de fréquenter les salles de cinéma. Il fallait alors un signal fort.
« On s’est dit qu’il n’y avait pas quelqu’un qui pouvait donner l’exemple mieux que l’administration en charge du cinéma et de l’audiovisuel. Raison pour laquelle, les trois mutuelles, plus la fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel se sont retrouvés pour organiser une soirée cinématographique », a soutenu M. Maïga. L’objectif étant, selon lui, de donner un signal fort aux adeptes du cinéma et aux populations de revenir en salle. « Vous savez que le cinéma vit à partir des salles. Il faut donc qu’il y ait de l’engouement, des entrées en salle pour mieux avoir des retombées et rédynamiser le cinéma burkinabè », a poursuivi celui-ci.
Deux courtes projections introduites, à savoir un film documentaire sur l’ISIS-SE et un court-métrage « Le drame de nos peurs », ont servi en amont, de plat d’entrée de la soirée. Ensuite, place au long-métrage « Une vie de rêve » d’Abdoul Aziz Nikièma. C’est un film qui dépeint les réalités de la jeunesse, tels que l’emploi des jeunes, le harcèlement au travail, la mode, l’amour, etc. Le réalisateur a expliqué qu’il « voulait juste montrer qu’on pouvait vendre du rêve à travers le cinéma ». Le choix du film n’est donc pas fortuit. Abdoul Aziz Nikièma, en plus d’être un réalisateur burkinabè, a également été un produit de l’ISIS-SE.
Représentant le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, le Conseiller technique Draman Konaté a salué l’élan tout en exhortant que le « cinéma puisse permettre aux Burkinabè de rêver ». Et cette soirée organisée par les mutuelles des travailleurs est selon lui, un bon pas.
Malick SAAGA