Formation artistique et culturelle : Le bâtiment flambant neuf de l’INAFAC inauguré
Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT), Abdoul Karim Sango a inauguré le bâtiment flambant neuf de l’Institut national de la formation artistique et professionnelle (INAFAC), le 23 décembre 2020 à Ouagadougou.
L’INAFAC a un nouveau complexe dans sa cour. Il s’agit d’un bâtiment pédagogique R+1 de 8 salles de classes, deux magasins et des latrines, entièrement financé par l’Etat burkinabè à hauteur de 300 millions FCFA. L’édifice est un espace d’apprentissage de la musique, des arts plastiques et de la danse.
Avant sa construction, l’unique bâtiment, qui s’y trouve toujours ne pouvait contenir tous les élèves de toutes les filières inscrites dans la formation. Certains apprenants, a rapporté le Directeur général de la formation et de la recherche (DGFR), Jacob Daboué, recevaient les cours pratiques quelques fois sous les arbres. « Vous imaginez bien qu’il y a quelques jours, on continuait de faire de la formation sous ces arbres », a-t-il révélé. Le bâtiment flambant neuf, selon lui, va pouvoir permettre d’accueillir un plus grand nombre d’élèves. Il devrait également améliorer la qualité des enseignements à l’INAFAC dans un cadre enchanteur. Toute chose qui concoure à garantir une meilleure offre de formation.
C’est d’ailleurs l’avis du MCAT, Abdoul Karim Sango, qui a soutenu qu’il s’agit d’une nouvelle page pour l’offre d’une formation artistique et culturelle excellente et compétitive à l’INAFAC. « Ce complexe, nous avons la conviction, va changer radicalement l’environnement de cette école. Il va y avoir un impact à la fois sur les apprenants et sur les enseignants. Parce que le niveau de motivation dans l’apprentissage est souvent tributaire de l’environnement dans lequel la formation a lieu », a expliqué le ministre. Il a espéré avoir un autre complexe du genre en 2021 afin de permettre à l’INAFAC d’être véritablement aux normes régionales. Tout en saluant les efforts qu’accomplissent la DGFR et aussi les enseignants dudit institut, le chef du département de la culture s’est alors montré reconnaissant.
En acceptant d’être la marraine de la cérémonie d’inauguration du nouveau bâtiment de l’INAFAC, la motivation de Marie Louise Florence Compaoré née Kéré était toute simple. « Je suis une passionnée de musique. Quand j’apprends qu’on fait quelque chose de beau en faveur de la musique ou de la culture, cela m’enchante et je suis très très ravie d’accompagner ce travail », a-t-elle laissé entendre.
La cérémonie solennelle d’ouverture des nouveaux locaux a été ponctuée de prestations musicales de l’orchestre des anciens élèves de l’INAFAC et du Fanfare Ventistes du Faso, suivies de la coupure du ruban et d’une visite d’exposition d’œuvres d’arts.
Malick SAAGA