Cadre sectoriel de dialogue « Culture, tourisme, sports et loisirs » 2025 : Evaluation des performances et perspectives

Les cadres sectoriels de dialogue, à en croire le ministre de la communication, de la Culture, des arts et du tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo sont des instances statutaires instituées par le gouvernement pour permettre aux différents départements d’assumer leurs responsabilités et de conforter cette culture de redevabilité envers les populations. C’est dans cette optique que les travaux de la revue annuelle de performance 2025 du cadre sectoriel de dialogue « Culture, tourisme, sports et loisirs » se tiennent. Les participants issus des départements ministériels de la culture, des sports et de l’enseignement vont procéder non seulement à la validation du rapport de performance annuelle 2024 du secteur de planification, mais aussi mener des échanges en vue d’une meilleure planification de la mise en œuvre de la Politique nationale de développement (PND).

Le ministre en charge de la culture, Pingdwindé Gilbert Ouédraogo se dit satisfait des activités menées en 2024 par son département.

Le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo manifeste d’emblée une satisfaction par rapport aux activités menées en 2024. « Pour le secteur de la culture, nous avons pu réaliser au cours de la dernière période, des évènementiels majeurs tels que la Semaine nationale de la culture à Bobo-Dioulasso ; le Symposium de la sculpture sur granite de Laongo ; la Nuit des Lompolo, le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou. Toujours par rapport à ce secteur, nous avons pu mener un contrôle de conformité au niveau de 650 établissements hôteliers », a-t-il expliqué.

Pour ce qui concerne le secteur des sports et loisirs, il s’est également réjoui de quelques réalisations. Il a relevé les travaux de réhabilitation d’infrastructures sportives, la tenue d’évènements sportifs majeurs dont l’USSU-BF ; le soutien à 31 fédérations sportives afin de leur permettre de mener à bien leurs activités, etc. « Aujourd’hui, pour me résumer, nous sommes rendus à un taux physique d’exécution de 77,97% avec un taux financier de 92,07%. Cela nous satisfait », a-t-il soutenu.

Du reste, souligne-t-il, les défis de l’heure demeurent la contribution de ce secteur de planification aux efforts menés au sommet de l’Etat d’où l’importance des travaux de ce cadre de concertation.

Abdoul Karim SAWADOGO (stagiaire)

Kulture Kibaré