« Danz ouni grenzen » : Restitution de l’atelier artistique à Ouagadougou
La Compagnie Tiengré en collaboration avec JC Movement Production, a organisé la restitution chorégraphique « Toaa », le 13 décembre 2024 au Théâtre Soleil, à Ouagadougou. L’activité se tient dans le cadre du projet « Danz ouni grenzen » qui est une rencontre entre le Burkina Faso et le Luxembourg pour briser les barrières et exprimer les identités.
Pendant une semaine, la Compagnie Tiengré du Burkina Faso en collaboration avec JC Movement Production de Luxembourg, a animé un atelier artistique au Théâtre Soleil autour d’un spectacle « Toaa ». Dirigé par le danseur chorégraphe, Serge Daniel Kaboré, les participants ont émis des idées sur ladite chorégraphie. Chaque idée a permis de monter un bout de spectacle. « Ce n’est pas un spectacle tout entier, parce que c’est des fragments », a d’emblée rappelé Serge Daniel Kaboré, par ailleurs directeur artistique de la Compagnie Tiengré. Lire aussi : https://kulturekibare.com/2023/12/15/dialogues-de-corps-2023-dans-lunivers-des-4-laureats-de-focus-jeunes-talents/
Alors, sur la scène Ildevert Meda du Théâtre Soleil, les danseurs et danseuses, une dizaine, se sont succédé pour raconter leurs histoires respectives avec les mouvements du corps. Soit un solo, soit un duo ou soit plusieurs personnes réunies pour harmoniser les pas.
Cette aventure n’est pas le fait du hasard. Car, à en croire toujours Serge Daniel Kaboré, le projet est né d’une envie commune de développer et de partager l’expérience entre le Luxembourg et le Burkina Faso à travers la culture.
« J’ai rencontré cette chorégraphe luxembourgeoise, Jill Crovisier et ensemble, elle et moi avons créé une pièce, un solo qui s’appelle : Eb Geta Maam Toaa », a-t-il confié. Après avoir constaté le succès du spectacle, les deux amis entreprennent de développer leur pièce avec d’autres danseurs dans une perspective d’ouverture.
C’est pourquoi, poursuit le danseur et chorégraphe burkinabè, l’initiative du projet « Danz ouni grenzen » (danse sans frontière en langue luxembourgeoise). « On a essayé de trouver un budget pour venir au Burkina Faso. On voulait initialement faire un trio et ça, c’est la pièce, exactement. Comme on voulait faire un atelier artistique autour de la pièce, parce qu’on a différents vécus, le même thème peut être abordé par plusieurs personnes et cela ne sera jamais pareil. On a essayé de voir qui part dans quel sens et avec qui d’où un solo, trois duos et la pièce elle-même qui a été reprise par trois danseurs. Donc l’idée vraiment, c’est ce partage-là », a renchéri Serge Daniel Kaboré qui, pour finir a réitéré ses remerciements aux partenaires dont l’Ambassade de Luxembourg au Burkina Faso pour le soutien.
Ram OUEDRAOGO
Kulture Kibaré