Professionnalisation du secteur de la culture et du tourisme : Le FDCT se penche sur un dispositif plus efficace
Le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) envisage de mettre en place un dispositif pérenne de renforcement des capacités des opérateurs culturels et touristiques. C’est dans ce contexte qu’il a initié, ce 8 octobre 2024 à Ouagadougou un « atelier d’échanges et de formation sur la mise en place d’un dispositif d’appui technique aux opérateurs culturels et touristiques du Burkina Faso ».
Dans la perspective de relever le défi de la professionnalisation et la structuration du secteur de la culture et du tourisme burkinabè, le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) entend se doter d’un dispositif d’appui technique efficace. Partant de l’expérience du Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC GC), il a, avec l’appui de l’Union européenne, jugé indispensable d’initier un atelier d’échanges et de formation avec une douzaine d’acteurs culturels et touristiques sur la mise en place d’un tel dispositif. « Le dispositif consistera à former un pool d’experts dans plusieurs domaines. Et ces experts vont dorénavant accompagner le FDCT dans sa mission de professionnalisation et de structuration du secteur de la culture et du tourisme », a d’emblée expliqué la directrice générale du FDCT, Fiohan Caryne Traoré/Beni. L’objectif de cet atelier, poursuit-elle, est d’échanger véritablement avec ces participants aguerris sur non seulement les défis du secteur culturel et touristique en termes de formation mais aussi sur les ressources qualifiées et les approches dont ils disposent.
La mise en place de ce dispositif est facilitée par le cabinet d’étude CAD Afrique. C’est lui qui a procédé à l’identification des structures sur la base d’un certain nombre de qualifications. « Les participants sont une douzaine, parce que c’est une phase pilote que le FDCT veut implémenter. Nous avons voulu effectivement un certain nombre de structures avec des compétences avérées pour cette implémentation de la première phase. A l’issue de cette première phase, d’autres structures vont certainement faire leur entrée dans la chaîne de l’accompagnement », a confié Aimée Ouédraogo, représentant du cabinet d’étude CAD Afrique.
Pour sa part, le participant, Kira Claude Guingané, directeur de l’Espace culturel Gambidi salue une bonne démarche du FDCT qui aurait dû même, de son avis, être initiée bien avant. « Je suis très ravi d’être là et de pouvoir partager l’expérience de quelques réussites que nous avons pu obtenir à l’Espace culturel Gambidi. Si je peux la partager et que ça peut inspirer ce nouveau mécanisme qu’on cherche à construire, tant mieux. Je remercie d’ailleurs les initiateurs de cette rencontre pour la bonne démarche », a-t-il apprécié. Au sortir de cet atelier qui durera cinq jours, il s’attend à ce que tous les participants s’accordent sur un modèle beaucoup plus efficace.
Ram OUEDRAOGO
Kulture Kibaré