Engagement Féminin 2024 : Des danseuses de plusieurs nationalités s’outillent à Ouagadougou

Engagement Féminin 2024 : Des danseuses de plusieurs nationalités s’outillent à Ouagadougou

La 16e édition du projet « Engagement Féminin » bat son plein au Centre de Développement Chorégraphique (CDC) La Termitière, à Ouagadougou. Après la première session de formation en janvier 2024, place à la deuxième session, en ce mois de juillet. Nous nous sommes invités, le 18 juillet 2024, pour percevoir la substance de cette présente édition.

Après un appel à candidatures, lancé en septembre 2023, Art’Dev avec le soutien de ses partenaires, a sélectionné une vingtaine de dossiers pour les deux sessions de formation dans le cadre de la 16e édition du projet « Engagement Féminin » . C’est finalement 13 stagiaires venues du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Bénin, etc. qui ont pris part à la première session, en janvier dernier et 9 stagiaires à la deuxième session.

Au cours d’une séance

Ces jeunes danseuses africaines émergentes ont, lors de la première session, renforcé leurs compétences pendant un mois, en danse traditionnelle avec Mariam Traoré, en danse contemporaine avec l’Ivoirienne Aminata Traoré, en jeu d’acteur avec Odile Sankara, en administration culturelle avec François Bouda, en communication digitale avec Philippe Sawadogo, entre autres. Il y a également eu des séances de partage d’expérience avec Bienvenue Bazié.

Comme vous le constatez, le projet « Engagement Féminin », initié en 2008 est un laboratoire où on donne les rudiments de la danse certes, mais c’est aussi un cadre pour développer d’autres compétences utiles pour mieux gérer sa carrière professionnelle.

A « Engagement Féminin », on ne forme pas uniquement en danse contemporaine, on apprend aussi en administration culturelle, en communication digitale, etc.

La seconde session qui se déroule en ce moment, les stagiaires poursuivent avec le renforcement des capacités pratiques. « Après la première session, les danseuses sont reparties chez elles tout en poursuivant des travaux à travers des échanges avec leurs formateurs via un groupe WhatsApp. Cela nous permettait de continuer les discussions sur des thématiques, de répondre à certaines questions avant de se retrouver ce mois de juillet pour un renforcement de capacités », a indiqué le co-initiateur du projet « Engagement Feminin », Bienvenue Bazié.

Salamata Kobré, formatrice

La danseuse chorégraphe Salamata Kobré, ancienne stagiaire du projet « Engagement Féminin », devenue depuis lors formatrice, s’est appesantie cette année, pendant ses séances, sur l’occupation scénique. « J’ai voulu développer l’occupation scénique qui n’est pas trop maîtrisée par les danseuses. En plus, il y a l’appropriation des mouvements que j’ai aussi travaillés avec elles. Comment on s’approprie un mouvement, comment le développer dans l’espace ? Voici mon intervention, et sans oublier mon regard sur l’émotion », a-t-elle confié.

Pendant une séance de partage d’expérience avec la danseuse chorégraphe ghanéenne, Sena Abigail Atsugah

En prenant part à cette 16e édition, la jeune danseuse ivoirienne, Dosso Lotcha entend renforcer plus ses compétences en danse contemporaine. « Mon corps est un peu plus habitué à la danse traditionnelle qu’à la danse contemporaine. Je suis là donc pour plus m’outiller en danse contemporaine », a-t-elle dit. Elle, qui a été présente à la précédente édition, avoue avoir pu améliorer ses performances en danse contemporaine surtout. Elle espère encore renforcer ses capacités encore cette année. « Tout ce que j’ai acquis ici, franchement, cela m’a beaucoup rapporté dans mon pays », a-t-elle soutenu.

Il faut noter que la 16e édition du projet « Engagement Féminin » a une particularité. Elle s’inscrit dans un programme triennal 2024-2026 grâce au financement du programme Acces Culture et d’autres partenaires. Plus de précisions dans la vidéo intégrée ci-dessus.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré

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