Festival Kaïros 2023 : Une apothéose sur fond de chaude ambiance musicale
Le Centre musical « La Dernière Trompette », à Ouagadougou, a accueilli le festival Kaïros, du 26 au 28 octobre 2023. Enseignements bibliques, partages d’expériences, concerts, ballet, aire marchande sont les principales activités qui ont jalonné cette troisième édition. Nous avons rencontré, le 31 octobre 2023 le promoteur, l’artiste musicien et formateur, Samuel Zabsonré pour des échanges sur les défis relevés et les perspectives.
Ça fait trois (3) ans que la structure Kalyanga Veeneem en collaboration avec l’Association burkinabè pour la promotion musicale « La Dernière Trompette » a initié Kaïros, qui signifie en français « élève ta voix pour Lui ». Il s’agit d’un festival qui réunit des musiciens praticiens notamment des instrumentistes de l’église et d’ailleurs autour des enseignements (bibliques) et des concerts.
Enseignements bibliques et partage d’expériences
Cette troisième édition s’est consacrée aux deux premiers jours (26 et 27 octobre 2023) aux échanges sur la parole de Dieu et aussi sur la carrière musicale. L’ancienne gloire de la musique burkinabè, Issouf Compaoré ; le chef de l’orchestre national, Georges Zabsonré et Samuel Yameogo ont abordé plusieurs thématiques sur fond de conseils.
Selon le directeur artistique de Kaïros, Samuel Zabsonré, c’est plus d’une soixantaine de participants qui ont pris part aux enseignements. « On commençait chaque soir à 19 heures pour finir à 22 heures. Plusieurs enseignants sont passés pour nous donner encore plus de rudiments et des conseils. Ils nous ont vraiment partagés leurs expériences », a-t-il expliqué.
Des musiciens en pleine prestation à l’apothéose
Le dernier jour de Kaïros, le 28 octobre 2023, des chantres, des artistes et groupes d’artistes, des chorales, etc. se sont succédé sur la grande scène érigée dans la cour du Centre musical « La Dernière Trompette ».
« Dès mon retour de la France, j’ai invité les musiciens pour une création. J’ai travaillé d’abord avec sept batteurs sur les rythmes traditionnels. Cette création nous a permis de multiplier les répétitions pour atteindre un niveau de perfection », a confié le directeur artistique de Kaïros. C’est le résultat du travail acharné de ces batteurs, pianistes, trompettistes, saxophonistes, guitaristes, choristes… que les festivaliers ont découvert à l’apothéose. Le bassiste Achille Ouattara, le bassiste Grégoire Yanogo, le couple Zabsonré, Next level, des groupes d’églises, etc. ont donné du show.
Samuel Zabsonré, le maestro du festival Kaïros
Pour Samuel Zabsonré, cette édition a été un succès par rapport aux deux premières. Grâce au Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT), au Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) et bien d’autres mécènes, le minimum des charges a pu être supporté. Il a, en outre, traduit toute sa reconnaissance à tous ces acteurs et musiciens surtout qui ont accepté s’investir sans cachets.
Quelques festivaliers attentifs au show
Le festival Kaïros propose déjà des perspectives pour la prochaine édition. « Il y a une rue marchande, mais je pense que nous allons un peu revoir les dates, parce que comme c’était trois jours, c’était compliqué pour les gens de se mobiliser. L’équipe va essayer de réfléchir pour une période plus appropriée. Pourquoi pas les congés pour pouvoir mobiliser les gens pendant la rue marchande ? », a laissé entendre le promoteur de Kaïros.
Ram OUEDRAOGO
Kulture Kibaré
