Université d’été de la PCBF : La première édition du projet de formation au profit des acteurs culturels ouverte
Du 7 au 9 septembre 2023, Ouagadougou abritera la toute première édition du projet de formation au profit des acteurs culturels de l'Université d'été de la Plateforme culturelle du Burkina Faso (PCBF). Elle se veut un cadre de partage et d'échange des acteurs de la culture et des collectivités territoriales. L’ouverture est donc intervenue ce 7 septembre à Ouagadougou.
C’est sous le thème : « Culture et résilience au Burkina Faso: enjeux et défis pour les collectivités territoriales » que s’ouvre la toute première édition du projet de formation au profit des acteurs culturels de l’Universités d’été de la Plateforme culturelle du Burkina Faso (PCBF). Elle s’appesantira, pendant 72 heures, sur des échanges portant sur des thématiques variées dont l’intelligence artificielle.
A en croire Koudbi Koala, le président de la PCBF, ce cadre entend regrouper les férus de la culture, pour discuter sur la culture et son importance dans un pays comme le nôtre en situation difficile. Evoquant la lutte contre le terrorisme, de l’avis de M. Koala, la culture ne saurait être mise en marge. « Beaucoup de gens contournent la culture pour faire face au terrorisme, pourtant il faut que la culture soit dedans. Avec la culture , on peut aller de l’avant, on peut galvaniser tous ceux qui sont au front », a-t-il soutenu. Il a invité les participants de cette Université d’été à s’impliquer activement dans les différentes activités. « Cette série d’activités sera une véritable célébration de la créativité, de la résilience et de l’innovation », a-t-il renchéri.
Le lancement de ce projet de formation a aussi été l’occasion pour la PCBF de procéder à la dédicace d’un ouvrage intitulé « Décentralisation culturelle et développement local ». Il se présente comme un recueil des textes législatifs et réglementaires applicables aux collectivités territoriales du Burkina Faso. « Il sera désormais un outil précieux pour nos communautés, afin de faire de la culture un moteur de développement local », a laissé entendre le président de la PCBF.
Cette nouvelle trouvaille, explique Idrissa Zoromé devrait permettre au public cible, notamment les organisations culturelles et les créateurs d’avoir une idée claire par rapport à la situation juridique relative au développement culturel. « Par rapport aux élus locaux je pense qu’il y aura une stratégie ciblée sur leurs rôles et les moyens juridiques dont ils disposent pour pouvoir agir », a-t-il expliqué.
Faut-il le rappeler, la PCBF regroupe cinq 5 composantes de la culture. Ce sont FITMO/FAB, Jazz à Ouaga, NAK, Ouaga Hip Hop et Festival Bon’Ané Ouistiti d’or. Leur mission commune est de contribuer à créer un environnement favorable à l’émergence professionnelle dans les métiers du secteur créatif afin d’accroitre la qualité des biens et services culturels. Lire aussi : https://kulturekibare.com/2022/02/18/industries-culturelles-et-creatives-la-pcbf-veut-dynamiser-ce-secteur/
Cheick Amir MANEGA
Kulture Kibaré