Conte : Grande soirée de clôture « Echos du temps »
Le Collectif des artistes paroliers (CAP), a organisé une grande soirée de clôture des « Echos du temps », le 30 juillet 2023 à l’espace Grâce Théâtre, à Ouagadougou. 7 conteurs ont égayé le public invité.
Les « Echos du temps » sont un concept du Collectif des artistes paroliers (CAP). Il s’agit d’une activité de conte qui a lieu chaque dernier dimanche du mois. Des conteurs sont invités à conter devant un public. Il y a d’une part les conteurs échos qui disposent de 30 minutes pour s’exprimer et d’autre part des conteurs invités pour 10 minutes de prestation. Cette saison a enregistré en tout 33 conteurs. Lire aussi : https://kulturekibare.com/2021/07/26/les-soirees-echos-du-temps-fin-de-la-premiere-saison/
Débuté le 25 septembre 2022, la saison a connu son épilogue le 30 juillet 2023. La grande soirée de clôture entendait présenter la substance des activités au cours de la saison. Sept conteurs échos ont tenu en bonne haleine le public. Ce sont Edwige Kiemtaremboum, Alassane Dakissaga, Hilaire Nana, Arouna Traoré dit tonton conteur, Hafissatou Coulibaly, Toudeba Bobellé et Yacouba Belemou dit Opamin.
Pour la marraine artistique de la soirée, Laure Guiré, « Echos du temps », le conte est un patrimoine qu’il faut préserver et transmettre aux générations futures. « Je trouve que le conte est vraiment très important dans notre société. Tout a commencé par la parole et beaucoup de choses peuvent se résoudre par la parole », a-t-elle dit.
L’autre parrain artistique, Lambert Jean-Marie Zabré embouche la même trompette. « C’est une belle initiative, puisque le fait même de trouver un cadre pour que les conteurs puissent s’exprimer est très bien. On voit que les contes sont en perdition. Donc, si des acteurs ont décidé de ramener ça carrément sur les plans, je crois que c’est quelque chose de salutaire », a-t-il laissé entendre.
Le coordonnateur du CAP, Toudeba Bobellé a marqué sa satisfaction malgré les ressources financières rares pour l’organisation. « Le bilan est satisfaisant au niveau de la production, parce qu’on voit que ce que nous faisons intéresse le public. Cela a de la valeur à leurs yeux. De plus en plus, on a du monde qui vient voir les spectacles. Mais le côté difficile, ce sont les mesures d’accompagnement. Jusque-là, nous l’organisons à fonds propres. Ce sont les économies de nos spectacles que nous utilisons pour financer ces soirées », a-t-il fait savoir.
Salif GOUEM (stagiaire)
Kulture Kibaré