« Parole de cœur et du corps » : Clap de fin sur une note de satisfaction
Ouvert le 15 février 2022, le projet « Parole de cœur et du corps » a connu son épilogue, le 8 mars 2022 à Ouagadougou. Partage d’expérience sur la vie sociale, formation, spectacle dans les marchés, voici entre autres les activités de cette 3e édition.
Les participantes ont pu se libérer durant le temps des ateliers et s’expriment en toute tranquillité désormais
« Parole de cœur et du corps » est un projet d’expression artistique ouvert à l’autre moitié du ciel. C’est un cadre d’échange qui vise à permettre aux femmes et aux jeunes filles de se libérer par les arts et la parole. C’est pourquoi durant ces trois semaines d’activités, les participantes ont dansé, partagé leurs expériences et discuté avec un psychologue. Elles ont également appris à connaître leur corps.
« L’idée est d’amener les femmes à surpasser leur peur. Comment les amener à vivre avec leur problème et avancer dans la vie ? Elles ont pu s’égayer, se détendre, ce qui n’arrive pas tous les jours quand on est une femme. Je pense que cela leur à servi », a expliqué Esther Tarbangdo, Directrice artistique de l’Association Nonglom-Kuuni.
Pendant les trois semaines d’activité, il s’est agi pour ces femmes d’aller à la rencontre d’autres femmes pour pouvoir écouter et se soulager. « Dans les marchés, on discutait pendant une heure avec les femmes qui vendent les condiments. Beaucoup ont témoigné et ont pu se libérer et libérer leur parole. On pouvait voir qu’elles étaient contentes de notre présence », a soutenu la Directrice artistique.
Les activités ont connu leur épilogue avec des remises d’attestations aux participantes
Adama Barry, actrice et comédienne de théâtre a participé à la formation. Elle a confié que grâce à ce cadre d’expression elle a appris non seulement à danser et nouer des contacts. « Cette formation m’a révélé qu’à part le cinéma et le théâtre, je peux faire une autre activité », a-t-elle dit.
Pour Elise Kaboré, ces ateliers l’ont beaucoup apporté puisqu’après la formation, a-t-elle indiqué « on a eu à échanger avec les femmes du marché. Cela m’a beaucoup aidé concernant ma vie personnelle. L’échange que j’ai eu avec ces femmes va me permettre de mieux m’organiser dans mon foyer ».
C’est avec grande satisfaction que Olga Damiba témoigne. « Ces activités ont éveillé ma conscience sur les responsabilités de la femme. La restitution dans les marchés m’a aussi permis d’ouvrir les yeux et de savoir que les femmes partagent le même quotidien ».
Rendez-vous a été pris pour la prochaine édition avec d’autres défis à relever.
Bernadette BATIENON (Collaboratrice)
Kulture Kibaré
