Droit d’auteur : Trois autres partis et mouvements politiques versent leur redevance
Trois partis et mouvements politiques se sont acquittés de leur redevance de droit d’auteur, dans la matinée du 3 novembre 2020, à Ouagadougou.
Toujours dans la dynamique d’éviter les désagréments au cours de leurs meetings, rencontres et autres mobilisations, les partis et mouvements politiques burkinabè poursuivent leur tour à tour au BBDA pour s’acquitter de leur redevance de droit d’auteur conformément à la loi 048-2019/AN du 12 novembre 2019, portant protection de la propriété littéraire et artistique. Après les dix (10) autres formations qui ont reversé leur dû, peu avant l’ouverture des campagnes, trois (3) autres formations sont passées accomplir aussi leur devoir. Il s’agit de l’Alliance Travailliste pour le Développement (ATD) ; le Mouvement des Jeunes Patriotes pour le Progrès (MJPP/SAHA) et le mouvement Servir et non se servir en abrégé SENS.
« Ils sont venus pour s’acquitter des redevances de droit d’auteur conforment aux dispositions de la loi 048 qui stipule que toute utilisation d’œuvre de l’esprit est soumise à une autorisation préalable », a rappelé le Secrétaire général du BBDA, Lanssan Moïse Kohoun, représentant son Directeur général.
Tout d’abord, le premier visiteur du jour, Sam Djiguiba Ouédraogo, premier suppléant sur la liste nationale de l’ATD, a remis 100 000 FCFA pour la contribution de son parti. « La contribution, c’est selon ce que chacun peut », a laissé entendre celui-ci. L’ATD qui devrait reverser 500 000 FCFA comme redevance, a donc payé 100 000 FCFA comme avance. « Le président envisage d’ici-là, passer. Ce n’est pas donc une somme définitivement arrêtée », a confié M. Ouédraogo.
Hamsa Kiendrebeogo est le représentant du MJPP/SAHA. Selon lui, les droits d’auteur font vivre les artistes. « Un artiste sans droit d’auteur, ce n’est pas un artiste qui peut subvenir à tous ses besoins. Nous pensons donc qu’il est obligatoire pour nous de venir nous acquitter », a-t-il indiqué après avoir remis la somme de 300 000 FCFA au SG du BBDA.
Dans la même dynamique, le porte-parole de la campagne nationale du mouvement SENS, Angelain Poda, s’est également acquitté, à hauteur de 300 000 FCFA. « Durant l’ensemble de la campagne, nous allons faire usage des œuvres », a-t-il informé. Et d’’ajouter : « Le pilier sur lequel notre mouvement est fondé, c’est la culture. Pour nous, il faut redevenir nous-mêmes, il faut redevenir Burkinabè, il faut redevenir Africain à partir de notre culture. Contribuer donc à l’éclosion de la culture en payant le droit d’auteur pour nous, c’est un élément fondamental ».
Malick SAAGA
