Espace Soarba : Un cadre d’accueil culturel pour des résidences de création

Espace Soarba : Un cadre d’accueil culturel pour des résidences de création

L’ « Espace Soarba » a accueilli autour d’un cocktail, une poignée d’acteurs culturels burkinabè, dans la soirée du 26 janvier 2020. Il s’est agi pour la promotrice de ce cadre culturel de présenter ses vœux de nouvel an à ses collaborateurs, amis et connaissances et aussi promouvoir son espace.

L’« Espace Soarba » est un cadre culturel basé à Ouagadougou. Il est ouvert au public mais et surtout aux acteurs culturels désirant un espace calme et tranquille pour travailler. C’est un immeuble d’un niveau présentant toutes les commodités symboliques identitaires pouvant servir de laboratoire de recherche artistique ou simplement de création. Il dispose d’une salle de conférence, d’un atelier de formation, des chambres pour des résidences de création, d’une boîte de production Soarba Film pour des réalisations de films d’animation, d’un restaurant.

Adjaratou Ouédraogo

C’est un projet pensé, mûri et réalisé par l’artiste peintre Adjaratou Ouédraogo, responsable de l’Association Espace Soarba. Ouvert, il y a deux ans maintenant, l’intention était pour elle de créer un espace d’échange et de partage d’expérience entre acteurs. « Ça fait déjà plus de 10 ans que je voyage pour mes expositions à l’extérieur. Chaque fois quand je vais, des amis me font savoir qu’ils ont envie de venir au Burkina Faso pour des travaux. Comment faire pour entrer en résidence ? Et c’est comme ça je me suis dit pourquoi ne pas mettre en place ce projet où on peut entrer en résidence entre amis ? Parce qu’il n’y a pas de lieu à Ouaga où les artistes peuvent se réunir faire une résidence et puis exposer sur place  », a-t-elle soutenu.

 

La dénomination « Soarba », à l’en croire rend hommage au cheval de la princesse Yennega. « C’est une espèce de cheval majestueux. C’était le cheval de la princesse Yennega. C’est sur ce cheval majestueux que la princesse Yennega est allée au combat. Et c’est pour rendre hommage à ce cheval qu’elle a donné le nom Ouédraogo à son fils. C’était un cheval Soarba », a confié Adjaratou.

En invitant ses collaborateurs, amis et connaissances dans la soirée du dimanche, l’objet était triple. Présenter ses vœux de nouvel an à tous, faire découvrir davantage l’ « Espace Soarba » au public et promouvoir sa personne et ses œuvres. Un groupe musical a, à l’occasion donné un peu de show live pour mieux agrémenter la soirée.

Malick SAAGA                 

CATEGORIES
MOTS-CLES
Partager

COMMENTAIRES

Wordpress (0)