Arts plastiques : Ouagadougou, capitale de la peinture le 2 novembre prochain
En prélude de la 3e édition des Rencontres internationales de peinture de Ouagadougou (RIPO), les membres du comité d’organisation ont animé, le vendredi 24 octobre 2019, une conférence de presse en vue de dévoiler les activités.
La capitale burkinabè va vibrer du 2 au 9 novembre prochain au rythme de la 3e édition des Rencontres internationales de peinture de Ouagadougou (RIPO). Linitiative est de l’Association pour la promotion des Arts plastiques (APAP).
Dans le cadre des préparatifs de l’événement, le comité d’organisation a échangé, à cet effet, le vendredi 24 octobre 2019, avec les hommes et femmes de média. La présidente de l’APAP, Suzanne Ouédraogo a indiqué que les RIPO, acte 3 se tiendront au centre Naanego sis au quartier Bilbalgo (Arrondissement 1) sous le thème «La culture, vecteur de cohésion sociale et de développement économique».
La mission de la présente édition, a-t-elle poursuivi, est de promouvoir un dialogue permanent entre, dune part, toutes les formes artistiques et les opérateurs de l’industrie culturelle et les décideurs politiques d’autre part.
« Il s’agit de monter des projets multidisciplinaires afin de faire découvrir le Burkina Faso et l’Afrique au monde, et construire une ambition commune de création et de partage de richesse », a soutenu Mme Ouédraogo.
A l’instar des deux premières éditions, a-t-elle souligné, les RIPO recevront d’illustres artistes de dix-huit pays d’Europe, Asie, Amérique, et Afrique.
Elle a, par ailleurs, invité les populations des quartiers Bilbalgo, Samandin, et les amateurs d’Arts plastiques en général à participer « massivement » aux différentes activités des RIPO 2019 (exposition et vente d’œuvres ; plateformes de formation, de réseautage, et de plaidoyer).
La présidente de l’APAP, Suzanne Ouédraogo
Les préoccupations des journalistes ont essentiellement porté sur les principales articulations du présent rendez-vous des RIPO, et les différentes actions menées par l’APAP.
«L’exposition sera caractérisée par une vente aux enchères. La formation des artistes portera sur des questions relatives aux implications juridiques de l’irruption du numérique dans la distribution des œuvres. Le but du réseautage est de favoriser les rencontres et la collaboration, entre les artistes, les galeristes, les investisseurs, etc. Quant au plaidoyer, il prendra la forme dune conférence-débat sur les difficultés liées à la professionnalisation du secteur des Arts plastiques », a-t-elle détaillé.
Entre 2000 et 2007, l’APAP a initié, à ses dires, des séries de formation (sculpture, peinture, design, photographie) longue durée à l’intention des élèves et des professionnels de la peinture. Créé en 2004, a-t-elle ajouté, le centre d’arts contemporains «Naanego» accueille, régulièrement, une centaine d’artistes en résidence de création (peinture, design, sculpture, bronze, batik, bogolan), et abrite des expositions permanentes et temporaires.
Reconnue officiellement en février 2000, l’APAP est une association de professionnels et d’amateurs des Arts plastiques. Son objectif est de promouvoir les Arts plastiques, et inciter la jeunesse burkinabè à s’intéresser aux différents métiers du secteur. Elle se veut également un cadre d’échanges et de rencontres culturels.
Corneille ZONGO
