Mike le Tam-tamier : Un jeune percussionniste passionné

Mike le Tam-tamier : Un jeune percussionniste passionné

Pour ceux qui fréquentent les scènes musicales live ou encore les studios d’enregistrement, il n’est pas méconnu. Lui, c’est Mike le Tam-tamier, un jeune artiste musicien percussionniste qui, en l’espace de quelques années, s’est imposé sur l’échiquier musical. Aujourd’hui, sollicité par les vedettes comme Dez Altino, Floby, Habibou Sawadogo, Maï Lingani, KPG, entre autres Mike le Tam-tamier est une pièce maîtresse dans l’orchestration du groupe Chœur Vox Christi. Entre sa vocation, sa passion et les difficultés rencontrées, celui que nous avons reçu, le 26 juin 2024 à la Rédaction, nous confie sans détour son parcours artistique.

Guétawendé Mickael Ouagrawa est un jeune artiste musicien qui a opté pour la percussion. Il manie allègrement la calebasse, le djêma, le djembé, le lounga, le bendré, le tam-tam, etc. En une quinzaine d’années de parcours professionnel, il s’est imposé dans la sphère musicale, devenant ainsi la cheville ouvrière dans l’orchestration musicale de bon nombre d’artistes chanteurs et groupes d’artistes.

« …J’avais déjà commencé à jouer en tapant sur ma poitrine ou encore sur mon ventre… »

Sa passion pour la percussion remonte à sa tendre enfance. « Dès le bas âge, j’avais déjà commencé à jouer en tapant sur ma poitrine ou encore sur mon ventre. Petit à petit, je jouais la musique à partir des objets de récupération tels que les bidons, les boîtes, les assiettes, etc. », a-t-il expliqué.

Passionné et déterminé, il n’aura pas cependant cette chance d’intégrer un cadre formel de formation. Tout s’est poursuivi sur le tas, à l’église où il assurait sa partition à la percussion pendant les louanges et les adorations. « Je jouais à la chorale mooréphone où je maniais déjà le bendré, le djêma, le lounga et le tam-tam traditionnel. Malheureusement, je n’ai pas eu cette chance d’aller dans une école de formation ou encore me faire former par quelqu’un. C’est l’amour de la chose que j’exprimais qui m’a permis de me forger avec le temps », a-t-il relaté.

Ayant davantage pris goût, le petit Mickael, autodidacte comme il s’est toujours défini, se démarquait des autres jeunes de son âge. Il va saisir, peu à peu les opportunités pour conjuguer son art de prédilection. La Belgique en 2008, la Côte d’Ivoire en 2015, la France en 2021, le Brésil en 2022, la Corée du Sud en 2023 et bientôt la Nouvelle Zélande, Mike le Tam-tamier est plus qu’adoubé d’où ses multiples collaborations et aventures internationales.

Son actualité est aujourd’hui partagée entre ses partitions pendant les séances d’enregistrement au studio, ses répétitions avec des vedettes, ses formations en percussion, ses spectacles, etc.

Selon lui, cette effervescence artistique témoigne de la place importante de ses instruments traditionnels dans les créations musicales des Burkinabè. « Le percussionniste est l’oreille du temps de la musique. Elle bouche beaucoup de trous en matière de musique live. Je jouais la batterie et on m’appelait Mike le batteur. Mais, j’ai plus un penchant pour les instruments traditionnels. Je me suis focalisé sur ça et franchement, j’arrive à voyager et en vivre », a-t-il confié. Il donne tous les détails dans cet entretien vidéo.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré    

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