Marché des arts SNC 2024 : Mention spéciale au plateau In
Initié en 2016 afin de donner plus d’éclat et de créer plus d’opportunités pendant la Semaine nationale de la culture (SNC), le Marché des arts se révèle de plus en plus dynamique. C’est l’espace d’attractivité des programmateurs, des tourneurs, des promoteurs de spectacles, des artistes et autres entrepreneurs culturels. Il a fallu encore attendre cette 4ème édition pour constater la tonalité, la vivacité et surtout le regain d’intérêt qu’il suscite.
En effet, le Marché des arts de la SNC 2024 a proposé une pléthore d’activités, jalonnée de résidence de création avec l’icône de la musique malienne, Cheick Tidiane Seck; de formation en entreprenariat culturel; des masters class axées sur des thématiques clés et surtout le plateau In. Voici le chapelet d’actions essentiellement égrené entre le 29 avril et le 3 mai 2024.
Au niveau du plateau In, l’engouement était perceptible à tous les niveaux et donnait l’impression que les acteurs de la chaîne des valeurs de la filière musique surtout n’attendaient qu’un tel cadre de la SNC pour véritablement se côtoyer et partager artistiquement.
Cette innovation du Marché des arts à travers la scène, il faut se l’avouer, a contribué à rehausser l’image de la SNC. Que dire de la disponibilité de Cheick Tidiane Seck pour former des jeunes artistes et partager le même plateau musical au grand plaisir du public du centre culturel les Bambous ?
D’autres célébrités de la scène musicale nationale et internationale se sont succédé également sur le plateau In. Ce sont Marie Gayéri, Cisby, Kalam, Zidass, Mamar Kassey (Niger) et Cheick Tidiane Seck himself. La cuvette du centre culturel les Bambous était devenue l’un des espaces les plus prisés de la SNC où festivaliers et professionnels se frottaient dans une bonne ambiance.
Le plateau In a permis de se mettre à l’évidence et de comprendre, un tant soit peu que ce cadre était indispensable à la SNC. C’est un espace non seulement de distraction et de détente, mais aussi de réflexion et d’affaires.
C’est pourquoi nous tirons le chapeau bas au Comité national d’organisation et particulièrement à la Commission spécifique Marché des arts. Il y a eu de la vision, de l’engagement et de la détermination en dépit de toutes les difficultés logistiques, techniques et certainement financières constatées. Malgré tout, le défi a été relevé. Bravo !
La Rédaction