Mois du patrimoine burkinabè : La DAD initie un Colloque sur l’importance des archives

Mois du patrimoine burkinabè : La DAD initie un Colloque sur l’importance des archives

Le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme à travers la Direction des archives et de la documentation a organisé le 9 mai 2025 à Ouagadougou un Colloque sur les archives dans le cadre du Mois du patrimoine burkinabè.

Dans le cadre de la troisième édition du Mois du patrimoine burkinabè, la sauvegarde et la conservation des archives ont fait l’objet de réflexion. Initié par la Direction des archives et de la documentation (DAD) du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) ce colloque entend non seulement sensibiliser le personnel administratif  mais aussi poser la réflexion sur l’importance des archives dans l’administration.

Babou Batoro, DAD du MCCAT

A écouter le Directeur des archives et de la documentation, Babou Batoro, « lorsque vous visitez les services, la première des choses que vous remarquez négativement, ce sont les entrepôts des archives dans les couloirs que tout le monde fuit. Pourtant si on n’est pas capable de dire un mot sur qu’on a fait hier, c’est que ce qu’on a fait est inutile, parce que l’on doit pouvoir dire un mot par rapport à notre passé pour permettre à ceux qui ne l’ont pas vécu de mieux comprendre ».

A l’ouverture des travaux au Musée national du Burkina Faso, le chargé de mission au MCCAT, Michel Saba représentant son ministre, a en effet rappelé l’importance capitale des archives dans la préservation de l’identité. « Le gouvernement, conscient de l’importance capitale des archives dans la préservation de notre identité collective et nationale, s’engage résolument à promouvoir une politique efficace et durale de gestion documentaire », a-t-il indiqué.

Conseiller de presse à la retraite, Jean Hubert Bazié qui y prend part a également souligné l’importance des archives à travers la mémoire. De son avis, il est pratiquement difficile pour les journalistes par exemple d’exercer leur métier sans les archives. « Ce qui est important, c’est surtout faire prendre conscience aux jeunes de la nécessité de la mémoire », a-t-il soutenu.

Une vue des participants à l’ouverture du colloque

Les communicants qui sont des experts vont s’appesantir sur le rôle et l’importance des archives dans l’administration ; la gestion des archives dans un contexte de crise ; les archives de la révolution d’Août-83 et le projet du mémorial Isidore Noël Thomas Sankara ; le cadre législatif et règlementaire régissant les archives au Burkina Faso, etc.

Imelda BATIONO (stagiaire)

Kulture Kibaré

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