Journée internationale de la danse : Les danseurs et chorégraphes burkinabè communient avec les populations

Journée internationale de la danse : Les danseurs et chorégraphes burkinabè communient avec les populations

L’Association M’Bomen, a initié, dans le cadre de la 39e célébration de la Journée internationale de la danse, ce 29 avril 2021, un certain nombre d’activités pour meubler ladite journée au Burkina Faso. Ce sont, entre autres des cadres d'échanges et partage d’expérience sur la danse et autres performances physiques connexes dans plusieurs villes du pays.

M’Bomen, dansons en fulfuldé est une association qui regroupe des danseurs et des chorégraphes du Burkina Faso et de sa diaspora. Créée tout récemment de façon officielle, cette structure a pour but de mettre en avant la solidarité et le dévouement des personnes évoluant dans le domaine de la danse. Elle s’est donnée pour mission depuis sa naissance de partager et de recevoir le savoir-faire afin de donner plus de visibilité à ce qui est fait et ce qui se fera. M’Bomen œuvre en un mot, au mieux-être de ses membres.

Au CDC La Termitière, les danseurs ont partagé une séance de danse

Pour marquer d’une pierre significative leur engagement dans la construction d’une filière dynamique, qui est la danse, les membres de M’Bomen ne sont pas restés indifférents en cette Journée internationale de la danse. Célébrée chaque 29 avril de l’année dans le monde, cette journée a été l’occasion pour ces danseurs et chorégraphes burkinabè de poser des actions fortes dans plusieurs villes du Burkina Faso. Il s’agit de Koudougou, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou. Plusieurs activités se sont tenues entre le 25 et le 29 avril 2021 dans ces trois localités.

Quand le chorégraphe d’origine camérounaise, Zam Martino partage son expérience pendant cette journée

Depuis quelques jours, le Secrétaire général de M’Bomen, Robert Kiki Koudogbo et ses camarades en l’absence du président, Bienvenue Bazié, sont déjà dans le bain de la célébration. Danse nature au parc Bangr-weogo, atelier de danse avec les jeunes scolaires, journée porte ouverte au CDC La Termitière, performance déambulatoire spontanée dans des endroits de la capitale, voilà entre autres les actes forts de la célébration de la Journée internationale de la Danse au Burkina Faso.

Zam Martino est un danseur chorégraphe d’origine camerounaise. Il a pris part à la journée porte ouverte, le 29 avril 2021, plus tôt dans la matinée au CDC La Termitière, en participant à la formation Yeleen Don 4. « C’est très symbolique d’être là, en cette Journée internationale de la danse dans le monde. La danse est l’incarnation de la vie, la représentation même de la vie », dira-t-il.

Une performance des danseurs en pleine rue

A en croire toujours ses propos, avec la crise sanitaire qui a ébranlé le monde entier il est plus que nécessaire de magnifier la vie à travers le corps et la danse. « Avec la pandémie on voit que ce qui nous reste de cher c’est la vie, c’est l’humain donc à partir de cela, la danse nous permet, de non seulement transcender notre corps, nos faiblesses, nos limites, et de se fusionner avec la vie. Pour moi, la danse, c’est une pulsion de vie donc. Célébrer la danse c’est célébrer les différences », a expliqué le chorégraphe d’origine camerounaise.

L’atelier de danse dirigé par Aïcha Kaboré et Rasmata Kouraogo à Koudougou, hier 28 avril

Pour cette commémoration, il nous a révélé quelques moments jugés satisfaisants. « Ce qu’on a fait de particulier aujourd’hui, c’est qu’on a invité des personnes qui n’ont pas l’habitude de danser. Ils sont environ deux et ils ont rejoint la formation. Des personnes sont venues du quartier et des environs pour travailler une chorégraphie pendant deux semaines environ », a-t-il confié.

Pour les participants de l’atelier, cette formation vient à point nommé, car c’est une occasion pour eux de pouvoir vivre leur passion qui est la danse. Géraldine, étudiante en médecine, est de ce lot d’amateurs. La danse a toujours été une tribune qui  lui permet de se détendre. « La danse c’est quelque chose qui me passionne donc j’ai décidé de participer. Cette formation m’apporte beaucoup de choses. Il y a de l’énergie et j’ai l’occasion de côtoyer d’autres personnes », a-t-elle indiqué.

Les danseurs depuis la ville de Sya ont également célébré leur journée

La célébration se poursuit dans la ville de Ouagadougou avec d’autres activités physiques et festives pour communier avec des amateurs et d’autres profanes de la danse.  Hier, la veille, Bobo-Dioulasso a enregistré, toujours dans le cadre de cette journée de la célébration de la danse, une performance avec les étudiants de Ankata next génération. Tandis que la cité du Cavalier rouge rythmait aux pas de Aïcha Kaboré et Rasmata Kouraogo à travers un atelier de danse.

Corine GUISSOU

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